Je n’ai pas beaucoup parlé des écoles de mes filles cette année car je n’avais pas beaucoup de choses à ajouter par rapport à ce que j’avais déjà dit l’an dernier et que j’étais très occupée avec notre maison qui a brûlé et dont on a dû suivre de très près la reconstruction. Malgré tout cela, j’avais quand même envie de faire un article bilan sur l’année scolaire qui vient de s’écouler.
Quelques chiffres
L’année scolaire a débuté le 16 Août 2017 (un mercredi) et s’est terminée le 7 Juin 2018. Pendant cette période, mes filles ont eu
- 5 semaines de vacances : une semaine à Thanksgiving, 2 à Noël, une fin février et une fin mars,
- 10 semaines de vacances d’été,
- une journée par mois où l’école est fermée pour cause de « Professional learning ». Je pense que c’est l’équivalent d’une journée pédagogique pour les professeurs car ils se réunissent avec des professeurs d’autres écoles et échangent sur le niveau des enfants et de leur avancée dans le programme scolaire),
- 5 jours fériés et
- 18 « minimum days » : ce sont des petites journées qui se terminent à 11h40 au lieu de 15h10. En général, c’est pour marquer la fin d’un trimestre et les semaines de rencontres parents/profs.
En 173 jours d’école, les filles ont eu le temps d’apprendre beaucoup de choses, d’énormément progresser en anglais et de bien s’amuser avec leurs copains et copines.
Ecole publique et Charter school
Pour des raisons pratiques, nous avions inscrit Loulou dans une école publique de notre ville, tandis que Choupie était dans une charter school, comme l’année dernière. Les deux écoles étaient sur le même campus.
L’année qui arrive, les deux filles seront dans la même charter school.
Les horaire de Loulou étaient de 8h25 à 13h55 (en Moyenne Section de Maternelle) tandis que celles de Choupie étaient 8h10 – 15h10 (en CP). 5 jours par semaine.
Chaque semaine, Choupie passait 35 heures à l’école, dont 40 minutes de pause le midi chaque jour (20 min pour manger et 20 min de récréation). Je me suis amusée à comparer avec l’école du village de ma mère, dans le Sud Ouest de la France. Dans cette école, les enfants passent 30 heures par semaine à l’école, dont 1h30 de pause déjeuner/récréation le midi les lundis, mardis, jeudis et vendredi (sans école le mercredi après-midi) . Dans les deux cas, il s’agit de calculs hors garderie ou activités périscolaires avant ou après l’école.
Dans la classe de Loulou, ils étaient 21 enfants (mais la limite max était de 24) et dans celle de Choupie ils étaient 24 (les mêmes que ceux de l’année dernière à 3 près).
Elles sont toutes les deux les seules à parler français dans leurs classes. Dans la classe de Choupie, d’autres enfants ont une seconde langue à la maison : 2 indiens, 3 russophones, 1 hispanophone. Dans la classe de Loulou, il y avait un indien et deux hispanophones. Malgré leur différence linguistique (et le fait que Loulou ne parlait pas anglais en commençant l’école), elles se sont très bien intégrées dans leurs classes. Choupie s’amuse même à apprendre quelques mots de français à ses copines.
Par rapport aux nombreuses fusillades qu’il y a eu cette année aux Etats-Unis, les filles ont fait de nombreux entraînements de lockdown drill.
Voici quelques exemples de différences qui m’ont marquées au cours de cette année scolaire.
- L’année dernière, la maîtresse de ma grande avait adoré que je vienne enseigner le français aux enfants alors que la maîtresse de ma seconde de cette année ne l’aurait pas accepté.
- Nos deux filles écrivant en cursif, il leur arrive d’écrire leur prénom en cursif à l’école. Ceci est tout à fait toléré dans l’école de Choupie tandis que la maîtresse de Loulou ne l’accepte pas du tout et le rejette complètement (de même, cette maîtresse corrige Loulou lorsqu’elle écrit les chiffres 1, 7 ou 9 en français, c’est à dire avec la petite barre pour le 1, le trait horizontal du 7 et la petite courbe en bas du 9).
- Un jour, nous avons dû emmener les deux filles à l’école avec une petite heure de retard (à cause d’examens médicaux à faire pour l’immigration). La veille, j’avais prévenu les deux écoles et les deux maîtresses. C’était la première fois de l’année que nos filles arrivaient en retard à l’école (et ça s’est passé mi-mai, donc à la fin de l’année scolaire). Dans les deux écoles, nous sommes passés par l’accueil pour signer et récupérer un mot de retard avant de les déposer dans leurs classes. En fin de journée, j’ai reçu un texto, un email et un coup de fil d’un répondeur vocal de l’école publique nous informant que Loulou était arrivée en retard en classe et que ce n’était pas bien (blablabla avec une leçon de morale). Autant vous dire que je n’ai pas trop apprécié cela…
Voilà quelques informations générales sur les écoles des filles pour l’année qui vient de s’écouler (2017-2018). Deux articles arriveront très prochainement sur le niveau et le bilinguisme de chacune !
2 commentaires
Si je comprends bien, vous devez être ravis que la deuxième rejoigne sa grande soeur l’année prochaine 😉